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Le professeur Mohamed Mebtoul décide, de son plein gré, de quitter l’Unité de recherche en sciences sociales et santé (GRAS), après l’avoir fondée et dirigée pendant vingt-quatre ans. Son départ sera effectif à partir de la semaine prochaine et son remplaçant à la tête de cette structure est déjà désigné : Abdelmadjid Snouber. Avant d’accéder au stade d’unité de recherche, cette structure était un simple groupe de recherche (GRAS). Mais en s’imposant sur le champ académique, par les colloques, les séminaires, les tables rondes, les publications et la formation de plusieurs vagues de magistrats, le GRAS a obtenu, et de bon droit, le statut d’Unité de recherche dotée d’autonomie financière. Donc, M. Mebtoul part en laissant derrière lui des locaux bien aménagés, une bibliothèque spécialisée bien fournie, des groupes de recherche structurés, des enseignants formés chez lui, des publications se rapportant à ce nouveau champ de recherche. Mais surtout, il lègue des traditions de travail et de rigueur. Le GRAS, de l’avis de tous, est l’unique structure qui entame l’année universitaire avec une feuille de route qu’elle remplit à la fin de chaque saison universitaire. Dès septembre de chaque année, M. Mebtoul et son équipe tracent le programme des séminaires et des colloques à organiser.
Parti de rien, sauf d’une complicité d’un de ses confrères et de sa volonté de fer de réussir son projet, Mohamed Mebtoul a démarré son groupe de recherche, il y a vingt-quatre ans, dans une kitchenette d’une administration universitaire. Au bout de quelques années, et dès que ses publications ont commencé à attirer l’attention de ses pairs, un ancien recteur de l’Université d’Oran, devenu par la suite ministre, a fait appel à la force publique pour le déloger du réduit où il avait élu domicile pour son groupe de recherche. Pour prendre sa revanche, M. Mebtoul a persévéré et a redoublé d’effort. Aujourd’hui, son bilan plaide pour lui. Il suffit de signaler que c’est lui qui a introduit ce savoir (l’anthropologie de la santé) au niveau de l’Université algérienne et maghrébine. C’est grâce à lui que les ponts ont été établis entre deux continents de savoir : la médecine et l’anthropologie. D’ailleurs, plusieurs vagues de médecins ont suivi chez lui des diplômes de post-graduation spécialisés (DPGS).
Au bout de vingt-quatre ans de recherche, où le terrain est un passage obligé, M. Mebtoul et ses équipes ont défendu une thèse : la famille participe pleinement à l’acte de médication. Ce qui signifie que ce dernier n’est pas un simple acte d’administration de comprimés ou de produits pharmaceutiques. Dans ce sens, son livre Santé et famille, publié en France chez les éditions de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHES) étaye cette thèse. Mais quand M. Mebtoul était boycotté par les institutions nationales, à cause de ses points de vue novateurs et pertinents, des institutions internationales ont fait appel à lui et à son équipe. Il a à son actif au moins deux grandes enquêtes : l’une pour le compte de l’OMS et la seconde pour Onusida. Cette dernière a permis pour la première fois l’intrusion de l’université dans le monde de la prostitution. En dehors de son activité académique, M. Mebtoul a toujours gardé un lien avec le monde de la presse. Ses coups de gueule sont connus au niveau de la presse nationale. Justement, il a décidé de se retirer de l’URAS pour se décharger des obligations bureaucratiques et se consacrer exclusivement à la recherche. Le délabrement de l’Université constitue en ce moment une de ses préoccupations. Ses amis attendent un ouvrage dans ce sens. Mais avant de songer à ce qu’adviendra M. Mebtoul, retenons qu’il a décidé et de son plein gré de passer le flambeau à plus jeune que lui. Un exemple que les universitaires et les hospitalo-universitaires doivent méditer … et surtout suivre.
Auteur : Ziad Salah
Source : Reporters
Le fondateur de l’anthropologie de la santé en Algérie passe le flambeau
Le professeur Mohamed Mebtoul cède sa place à la tête du GRAS
De gauche à droite: Prof. MEBTOUL Mohamed, Prof. BENCHERKI Benmeziane (Recteur de l'Univerité d'Oran II), Prof. LARBI Chahed (Recteur de l'Université d'Oran I), Pr. SAIDI Djamel, Vice-Recteur (Université d'Oran I) et le Prof. SNOUBER Abdelmadjid, nouveau directeur de l'Unité de recherche en sciences sociales et santé GRAS
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